• Jeu deau

    Le grand bleu

     

    Assise sur cette falaise, je regarde la mer là devant moi

    Mon esprit vagabonde

    Et soudain que vois-je mon cœur est en émoi

    Et il ne fait qu'un bond

    Non je ne rêve pas

    Un dauphin me fait sa sérénade

    Oui il danse pour moi

    Là au milieu des vagues

    Et moi je le regarde, je rêve de le rejoindre

    Dis emmène moi avec toi

    Loin de ce chaos, loin de la folie des hommes

    Qui sans cesse se font la guerre

    Pour des histoires de religion ou d'argent

    Porte moi sur ton dos

    Je saurai être sage,

    Alors je plonge, je m'accroche à son aileron

    Et nous voilà embarqué pour un long voyage

    Au pays de la sérénité

    Dans cette immensité émeraude

    S'en est fini des tracas.

     

    Texte personnel

     

    Jeu deau


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  • L'homme de Fer

    Homme de Fer

     

    De ton armure tu te pare

    Pour sillonner la ville

    Dès qu'un danger se prépare

    Tu fonce à plus de mille

     

    Ta carapace de fer

    Te protège de l'ennemi

    Tu combat  la misère

    La solitude et l'ennui

     

    A travers rues et ciel tu déambule

    Mais il faut bien l'avouer

    Il n'y a pas eu de préambules

    Cela s'est comme imposé

     

    Ton avenir est tout tracé

    De ce nouveau cœur tu devras t'accoutumer

    Voir l'améliorer

    Pour vaincre plus encore

     

    Texte personnel 

    L'homme de Fer

     


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  • Sur un air de Salsa ! 

     

    La cavalière pose sa main droite,

    Sur l'épaule du charmant latino.

    Serré contre son cœur en émoi,

    liés du regard, une complicité.

    Son adversaire guide pas mambo, 

    Au rythme d'une musique endiablée !

     

    Virevoltent ses pieds sous un air Salsa,

    Au lunaire soleil de la Havane, son couga.

    Sans jamais se tromper dans la cadence,

    S'abandonne à la plus parfaite fusion.

    Dans cette passion entraîne pulsion,

    Enivre par la symphonie de sa danse!

     

    Glorieux instant les corps semblent flotter,

    Voyage ici bas les membres en sensation.

    Aux méandres leurs âmes dans la séduction,

    Agréable de ce moment d'échange partagé.

    Vacillent ces hanches et jambes sur le planché!

     

    Poème de papillon 33

     

      

     

     

     

     

     

     

     


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  • Un dernier tour de piste

     

    Le clown triste

    Qui est tu donc, toi le clown triste, quelle est la couleur de ton âme?

    Toi qui sait faire rêver ou mourir de rire ton public, comment le vit tu en ton fort intérieur. Lorsque les gens s'esclaffent sur tes malheurs, comment le ressent tu au fond de ton coeur?

    Jamais tu ne laisse transparaître tes peines ou tes chagrins, toujours en quête de distraire tes vis à vis, tu te ridiculise un maximum pourvu que l'effet obtenu soit le rire hilare.

    Toujours à l'écoute, prêt à encourager un malheureux par un sourire où une pirouette, même si, au fin fond de ton esprit, le désespoir règne. Tu fait tout ce que ton talent te permet pour faire sourire ce désespéré.

    Et à la fin du spectacle, tout un chacun rentre chez lui, l'esprit léger, le moral au beau fixe, tandis que toi, replié sur toi même, tu ressasse tes soucis en te demandant est ce que j'ai été à la hauteur, mon public me sera t 'il fidèle?

    Et te ressourçant de cette angoisse, tu peaufine tes prochaines répliques, tes prochaines grimaces qui feront que ton entourage sera radieux et épanoui, ta vie quoi!

     


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  • Bien souvent je revois…

    Bien souvent je revois sous mes paupières closes,
    La nuit, mon vieux Moulins bâti de briques roses,
    Les cours tout embaumés par la fleur du tilleul,
    Ce vieux pont de granit bâti par mon aïeul,
    Nos fontaines, les champs, les bois, les chères tombes,
    Le ciel de mon enfance où volent des colombes,
    Les larges tapis d’herbe où l’on m’a promené
    Tout petit, la maison riante où je suis né
    Et les chemins touffus, creusés comme des gorges,
    Qui mènent si gaiement vers ma belle Font-Georges,
    À qui mes souvenirs les plus doux sont liés.
    Et son sorbier, son haut salon de peupliers,
    Sa source au flot si froid par la mousse embellie
    Où je m’en allais boire avec ma soeur Zélie,
    Je les revois ; je vois les bons vieux vignerons
    Et les abeilles d’or qui volaient sur nos fronts,
    Le verger plein d’oiseaux, de chansons, de murmures,
    Les pêchers de la vigne avec leurs pêches mûres,
    Et j’entends près de nous monter sur le coteau
    Les joyeux aboiements de mon chien Calisto !

    Théodore de Banville, septembre 1841


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