•  

    Mort en vie

     

    Soldat glorieux

    Je te salue, en larmes

    En larmes, sans arme !!

    Soldat miséreux.

     

    Guerres et révolutions

    Haines et passions

    Morts et violences

    Silences et souffrances

    Ont meurtri le temps,

    De passages sanglants.

     

    Et nous, générations nouvelles

    Aux enfances brisées ...

    Aux visages tourmentés ...

    De la peur éternelle.

     

    Verrons nous de nouveau

    Ces jours sans aurore ?

    Ce ciel si beau

    S'éteindrait-il encore ?

    Nous avons peur des assassins

    Qui emplissent les charniers.

    Mais qui criera ...enfin

    Cette odieuse vérité ?

     

    Qui lèvera l'oriflamme ?

    Propres, le coeur et les mains

    Ranimera la flamme

    Qui peu à peu s'éteint.

     

    Soldat glorieux

    Je te salue en armes,

    Ton sacrifice n'est pas vain

    Ton enfant est vivant

    Il est sur le terrain

    Où tu es mort souvent

    En armes, sans larme

    Je te salue, soldat miséreux.

                                                                      J.N

     

     


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  • Brelitude

     

    Nous serions tous cons

    Cons et beaux à la fois.

    On s'appelerait Jacky

    Et se serait bien ma foi.

    Il n'y aurai plus de pendule au salon

    Pour dire oui, pour dire non.

    Il n'y aurai plus

    que des vieux

    Tout bon, tout bon.

    Il n'y aurai plus de frontières

    Entre ton plat pays

    celui où est née ma mère,

    celui où je naquit.

    Les bourgeois s'éteindraient

    Les châteaux s'élèveraient

    Les statues se briseraient

    L'aventure commencerait.

    Et,

    L'on pourrait enfin

    Gueuler à pleine voix

    "Si je suis une putain

    Si je suis un salaud,

    Ne me critiquez point

    Vous n'êtes guère plus beaux".

    Mais , si , Bruxelles est Paris

    Si toi tu es moi,

    Et moi..?Lui......

    Si le suivant est adjudant.

    Et si on le dit 

    A nos enfants.

                                                    Peut-être ........

     

                                                                   J.N.


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  • Le Dessin

    Un soir de printemps
    J’errai dans la cité
    Je cherchai un enfant
    Qui sache dessiner
    Atterré, effondré
    Effaré, catastrophé,
    Par les images d’horreur
    De ces empires de terreur
    La folie de ces mondes
    Pratiquants de l’immonde
    Me disant à grands cris
    Que l’homme,n’a rien compris.
    Puis je l’ai vu,
    Je suis allé vers lui
    Simplement, lui ai dit:
    Moi je ne sais plus,
    Mais toi, dessine-moi un mouton !!
    Pour retrouver la raison...  

                                      J.N


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  • La Rue 

     

    Les enfants de la rue

    Aux visages émaciés,

    Petites mains tendues,

    Implorantes de pitié.

     

    Les enfants de la rue

    Ont posé un problème

    Oh!! Problème ardu

    Combien tu gênes!!

    Les races, les couleurs

    Les croyances, les pays

    Le problème des peurs

    Des différentes vies.

    Et, les hommes de la rue,

    Pères, de ces petits

    Restes, immobiles statues.

    Tant de forces...qui ne crie!!

    Au travers des temps

    Immobiles et sanglants

    Toujours des enfants

    Fils et filles des enfants

    Regardent, et ne voient pas

    Les petites mains tendues,

    Regardent, et ne voient pas

    Les enfants de la rue.

                 

                                                J.N


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  • L’Homme seul

    C’est le vague, le néant.
    Les ombres pullulent.
    Rien n'emplit mon temps
    Horreur de solitude.
    Désespérément je veux
    Des amis, des amours.
    Que désespérément, je ne peux
    Trouver Toujours ...

                             Toujours !!

    Je m'accroche à des causes
    Que je sais perdues.
    Je me trouve morose
    Sans vie et sans but.
    Je me débat dans le vide
    Des êtres sans croix
    Dans les bruits, je m'enivre
    Sans jamais, trouver la foi.
    Je ne crois pas au pire
    Encore moins au meilleur
    Et plus le mal empire
    Plus s'assèche mon cœur.
    J’ai peur de moi
    La détresse m'envahit
    J’ai peur des rois
    Qui trônent en mon pays.
    Roi d’indifférence.
    Roi de lâcheté
    Roi sans espérance
    Roi sans pitié.
    Mon pays qui eusse pu
    Comme les autres.
    Qui eusse dû
    Comme les autres.

    Être une belle vallée
    Ou coule un frais ruisseau.
    Où viennent se reposer
    Les petits animaux.

    N’est qu'un paysage tourmenté
    De bêtes féroces, peuplé
    Qui ne fait que déchirer
    Mais ne sait pas créer.

    Mais quoi ? qui m' apporteras ?
    Une cause...une loi...
    Qui fasse qu'une seule fois
    Plus seul,.. je ne sois !

                           
                                   J.N.

     


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